
Ma meilleur copine, on la surnomme "fénéante"
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Un bel abri pour notre pause déjeuner

Toujours en train de réfléchir, il n'y a pas de temps perdu.

Ca sent le lever du soleil !

Toujours là pour le moindre coup main

Sous le regard d'un expert !

Tu peux partir champion ! je surveille ton vélo !

Pas mal ce panneau ! D'après vous, il est possible de fumer seulement des cigarettes ?

C'est ti pas beau ces cyclistes comme ça-là ?

Ah ! enfin une bonne petite pause !

Un petit calin ne fait pas de mal.

Un beau petit lac ma foi, non?

Dans mes temps perdu, je suis surveillant de baignade. La classe !

Le champion attend le lever du jour.

Une vrai photo d'art !

Pas mal le trompe oeil !

Oui ! on va ranger.

Une église entièrement en bois.

Petite pause sur un arrêt de bus. Tranquile non !

Jérémie, toujours bien accompagné.

Toujours concentrés !

A table !

La forêt lettonne, nous offre de bien belles choses.

Sur la plage de Liepaja !

Le quartier russe de Liepaja

Nous voici bloqué devant un pont écroulé

Une série de Jump pour se dégourdir un peu les jambes.

La mer baltique ? oui, je connais !

Non ! ce n'est pas une vache italienne. A vous de deviner !

Allez hop ! au boulot ! pas de temps à perdre !

Vilkommen til Sweedich

Nous arrivons trop tard pour le marathon !

Le palais royal, by night !

La couleur préférée de la plupart des maisons suèdoises.

Et pour finir, une vrai tête de champion !
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Carnet de voyage
Le septième membre

Bonjour ! je me présente :
Je m'apelle "Yamas" ("à votre santé" en Grec), et l'on m'a donné une mission de haute importance ! Présenter quinze jours des six membres de l'association Véleurope. Cette mission n'est pas des plus simples, mais je l'ai acceptée et je ferai de mon mieux pour la réaliser.
Expliquons en premier lieu qui suis-je vraiment pour avoir cette responsabilité. Je suis partie le 12 février de Lathus en même temps que les six cyclistes. Je viens de parcourir près de 10 000 km, dans des températures extrêmes passant de -5°C à 35°C en l'espace de 6 mois. Bon, passons ! Finalement je m'en suis sortie. Le plus intolérable est le fait que je sois restée fixée au guidon de Denis, sans aucun droit à la liberté. Boire, manger, aller aux toilettes ... sont des besoins primaires qui m'ont été interdits. Enfin, la plus horrible torture que j'ai subie, est bien sûr celle des nombreux coups reçus sur la tête pour me faire meugler. Bon d'accord, après coup, je me dis que j'ai aussi joué la sécurité en servant de klaxon à Denis.
J'ai parcouru autant de pays que les "véleuropéens" mais je n'ai pas le droit à ma page sur une des gazettes partenaires de l'association. Je suis tout de même le septième membre, et personne ne parle de moi.
Rendue dans la ville de Varsovie, prise d'une envie de m'échapper du guidon, j'ai pris mon courage à deux cornes pour me libérer. A partir de ce moment là, les gars ont enfin commencé à me respecter et à m'intégrer dans leur projet.
Ce carnet de bord est ma première mission, et croyez-moi, je la prends vraiment à coeur !
Pologne
Commençons par la sortie de la capitale. Tout comme à notre arrivée, nous repartons par la petite porte. Notre seule direction, le Nord ! Peu importe ce que l'on doit faire pour y parvenir. Dans les grandes villes, seule notre boussole est utile. Et puis le dicton le précise bien : " Tous les chemins mennent en Lituanie ". Près d'une heure après notre départ du centre, nous voici sortis de la ville, par la forêt. Rien de plus facile !
Quelques jours plus tard...
Nous sommes le 9 juillet, les membres décident de rompre la routine ! je précise bien les six cyclistes, car pour une vache comme moi, il n'y en a pas. J'ai la chance de voyager à travers l'Europe et de voir des paysages tous différents les uns des autres, contrairement à mes collègues de patûre, alors j'en profite ! Enfin bon, revenons à ce que je disais.
Ceux-ci ont la bonne idée de commencer la journée de vélo au lever du jour. Nous voilà donc debout à quatre heure du matin. Au bout de trente kilomètres effectués, un des membres, malade la veille, ne peut plus rouler. La décision de se poser dans la ville la plus proche est tenue. De toute façon, il faut être honnête, faire du vélo en ce jour de finale de coupe du monde, peu de personnes y penseraient.
Inutile de vous préciser que nous étions tous les sept devant le Grand écran (malin ! nous savions que c'était un Grand match avec de Grands joueurs !). Pas besoin de reparler des scores, nous ne nous en sommes pas remis. Passons cet épisode...
Un rendez-vous de longue date...
Nous retrouvons François Massonet, parti en mars dernier de Poitiers sur son vélo. Le rendez vous n'était pas des plus simples. Effectuant son tour d'Europe du Nord au Sud, nous étions sûr de nous croiser. La seule question : Quand ? Au fil de notre avancée, nous le suivions grâce à son site internet (www.travelonbike.com) pour connaître sa position. Dans les dernières semaines, nos contacts s'effectuent par textos. Et puis, la rencontre est possible. Près de Varsovie, dans la ville de Broc, l'église est notre point de rencontre. Nous voici sept cyclotouristes pour une soirée ! L'échange de nos experiences, photos, anectdotes... commence autour d'une bière, et se finira le lendemain vers midi.

Cet échange est fort appréciable pour lui, comme pour nous. Malheureusement, nos chemins ne font que se croiser, lui partant en direction du Sud et nous au Nord, nos derniers mots sont similaires : " Bon Voyage " ... enfin "Drum Bun" !!
La région des lacs...
Située au Nord-Est de la Pologne, la région des lacs était pour nous, cyclotouristes, un passage obligé. Celle-ci renferme d'énormes quantités d'eau à travers la forêt.
Bien entendu ! pour nous, l'eau en abondance, signifie :
Baignade Embarcation
Sieste Lecture ...
Mais il y a aussi les choses essentielles à notre rythme de vie :
La vaisselle La lessive 
Et la toilette .
Autrement dit, l'eau est pour tous les voyageurs une bonne source de réconfort.
Puisque nous ne pouvons pas expliquer tout ce que l'on voit, voici quelques exemples de paysages que nous avons traversés.

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Lituanie
Comme en Pologne, nous suivons des routes à travers de nombreux lacs et forêts. La plaine nous offre des couchers de soleil inoubliables mais aucune nuit noire. Se couchant vers 22 heure, le soleil confère une lumière constante à l'horizon, jusqu'à son lever.

Traversant des champs de blé et autres céréales, la chaleur du soleil nous ammène déjà à penser aux baignades dans la mer du Nord. Pour ça, nous devons passer la frontière lettone. Cap au Nord ! Nous traversons le pays en quatre jours.
Attention ! que l'on soit tous d'accord ! ce ne sont pas les cyclistes qui se sont mis à rouler plus vite, c'est tout simplement un pays plus petit que les autres !
Un nouveau changement...
Le rythme habituel est encore changé. Les six acolytes décident de faire une étape de nuit, jusqu'au lever du soleil. Encore une fois, je ne suis pas d'accord, je ne souhaitais pas choisir cette date, mais bon ! Quand on n'a pas le choix dans la date...

Il est 22 h 30, après le dîner, nous décidons de commencer l'étape. Tous le monde enfile son beau gilet jaune (la sécurité avant tout !) et c'est parti. Nous voici sur les routes, en direction de la frontière. Aucun problème durant les 30 premiers km. A partir de minuit, la fraîcheur commence à tomber. Il fait de plus en plus froid. Nous voici rendus à faire le fond de nos sacoches pour y retrouver nos vêtements chauds. Pas de chance, il n'y a pratiquement plus rien, tout a été renvoyé depuis longtemps.
Il est 3 heure du matin, nous franchissons la frontière. Côté Lituanie, personne, aucun douanier, mis à part un chien attaché à la barrière. Nous ralentissons, mais aucun signe de vie dans leur bâtiment. Nous passons au poste de douane de la Lettonie. Contrairement à l'autre côté, un douanier nous attend. Mort de rire ! il nous demande les passeports. Tout se passe dans les règles, et nous voici en Lettonie à 3h15 du matin. Le thermomètre affiche 10°C. Nous décidons de nous arrêter faire une pause café. Trente minutes de pause ; nous luttons pour ne pas nous endormir et nous remontons sur nos vélos.

Il est 4h30, nous nous arrêtons dans un champ. Voilà un des avantages de la plaine. Il est facile d'observer le soleil se lever à l'horizon. La température baisse de plus en plus. Nous somnolons, nous avons froid, mais têtus, nous resterons éveillés jusqu'au lever du soleil. Nous n'avons pas roulé de nuit pour rien !
Il est 5h17, les premiers rayons du soleil sortent de l'horizon. Nous voilà satisfaits ! Des couleurs magnifiques se mélangent à la brume matinale (6.5°C). Une bonne récompense pour tout le monde.
 
  
Lettonie
Une nouvelle mer...
Nous sommes le 17 juillet, premier contact avec la mer Baltique. Deux jours nous suffisent pour atteindre la côte depuis la frontière. Heureux de retrouver la mer, nous décidons de longer celle-ci jusqu'à notre sortie des pays baltes. Nous passons par la grande ville de la côte, Liepaja. Grosse ville industrielle, ancien port Russe, des kilomètres de plages sont couverts de blockhaus. Des souterrains les relient. Certains sont encore visitables, d'autres détruits et laissés à l'abandon sur le sable.

Pour s'y baigner, pas si facile, l'eau est froide et le vent aussi. Mais nous ne désespérons pas. Nous nous sommes dits depuis le début que nous nous baignerions dans toutes les mers, on le fera.
Bon anniversaire...
Nous sommes le 19 juillet au matin. Après le petit déjeuner, nous constatons que de la mécanique doit être faite. Nous décidons de faire deux groupes. Un rendez vous est donné 70 km plus loin. Le groupe Franck, Denis, Guillaume est chargé des courses pour l'anniversaire de Mathieu. La journée se passe bien pour tout le monde. L'heure de la rencontre est respectée par les deux groupes, mais le point de rendez-vous n'a pas été compris. Chacun attend de son côté, à environ 5 kilomètres d'écart, persuadé que l'autre groupe va le rejoindre. L'attente est longue et inutile, il est tard, le prochain point de rendez-vous est le lendemain 20 heure pour prendre le bateau en direction de Stockholm.
Il est 22 heure, le groupe Paul, Jérémie et Mathieu n'ont rien à manger. Le festin prévu pour l'anniversaire ne sera que pour trois personnes, enfin quatre ! Je vous expliquerai après. Voilà le groupe des "sans-dîner", en train de manger le petit déjeuner, la seule nourriture dans leur 12 sacoches. Pardon, il y a des tartines d'ail sur du pain grillé, en guise de dessert. Il ne faut pas non plus se plaindre.
A 23 heures, Jérémie offre le cadeau de la part de tous les membres du groupe. Une jolie Ford Escort tunning. Un cadeau qui rappelle de nombreux souvenirs à Mathieu. Encore une chose inutile dans le fond de la sacoche pour faire du vélo !
Tout le monde se retrouve le lendemain matin. Après explications, les trois autres souhaitent, avec une journée de retard, un bon anniversaire à Mathieu. Un anniversaire inoubliable !

Le fameux quatrième...
Revenons à la quatrième personne qui a partagé le repas d'anniversaire. Edwin, un hollandais sorti de nulle part (!) rencontré ce fameux soir du 19 juillet, il utilise le même mode de déplacement que les véleuropéens. Equipé avec quatre sacoches et un bon vélo de randonnée, il est parti pour "avaler" les routes des pays baltes en une période de deux mois. Nous arrivons ensemble à Ventspils, ville de notre embarcadère pour Stockholm. Le temps de deux-trois bières partagées avec Edwin, nous quittons les fameux pays baltes à 19 heure pour une traversée de 11 heures de bateau. D'un geste de la main (comme dans les grands films) nous remercions Edwin, resté sur le quai, pour les deux jours que nous avons partagés.

Un petit clin d'oeil à toi Edwin, nous te souhaitons bonne chance C.....d !
Suède
Un changement...
Nous voici dans les pays scandinaves. Nous arrivons à 40 km au Sud de Stockholm. Il est 8 heure du matin, Franck, surnommé le Champion, a déjà noté la route à prendre pour arriver à la capitale.
Il est 16 heure, l'entrée dans la ville se fait avec succès, grâce aux pistes cyclables. L'affichage, les feux tricolores... réservés aux vélos, rendent les choses beaucoup plus simples. Une fois le centre trouvé, direction le camping. Nous passerons nos deux jours de pause dans notre tente, à 1,5 km du vieux centre. Très pratique !
Deux jours pour visiter, pas un de plus ! Heureusement, le déplacement à vélo, devient très simple et rapide. Nous découvrons la ville en plusieurs coups de pédales, repèrons les lieux...


Stockholm est une capitale paisible. Peu de voitures en circulation, aucun "bouchon", des transports en commun et beaucoup de vélos remplissent les rues. Les ponts permettent de rejoindre les nombreuses îles que compte la capitale. De la musique dans les parcs publics, en veux tu en voilà, de vieux monuments en cascade rendent cette ville très attractive pour les touristes.
Stockholm fut une capitale appréciable. Véleurope s'en souviendra... et moi aussi.
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