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L'Itinéraire

Le Carnet
de Bord

Notre journée type

 

 

 


Nous ne sommes pas les seuls

 


Le bassin de Mostar


Un accueil armé !


Un bar en haut d'un col au milieu de rien, bienvenue en Bosnie

Après un match de foot avec les enfant de Ljubijne

Ca change tout dans les cols bosniaques

Un berger serbe quelque peu étonné

5 KM (2,5 €) la portion de pâtes dans un "restaurant" proche de la frontière avec la Croatie

Photo de groupe avec les hommes de l'EUFOR

Descente de nuit sur Dubrovnik

Tout le monde n'a pas le pied marin...

Alberobello, la capitale des Trullis en Italie du Sud

Des réparations de fortunes en cascade, il est temps de changer nos roues

Cristina, Gigi, Jemma et Franck à Taranto

La rencontre avec des artistes de rues à Taranto...

...et Denis promène le chien

Les routes d'Italie du Sud sont pleines de surprises. La route est ici effondrée

Le lac de San Giuliano

Les montagnes d'argile

Craco, ville abandonnée

 

Première chute à Pisticci. Notez la trace sur la route !

Les premières chaleurs

C'est un vrai chantier partout où on s'arrète !

OK les gars...

On y va, on y va pas ?

Le calme à Ottranto près d'un lac

Petit déjeuner sur le pont du bâteau pour la Grèce

La montagne en Grèce : rien de moins qu'ailleurs

Le temple de Zeus à Olympie

Quel temps fait-il ? Il pleut !

Elle est où la route ?

L'ancien théatre d'Epidavros

Retour du soleil pour des cols de 1000 m et plus

6 h du matin avant l'arrivée à Athènes (tout le monde dort sauf le photographe !)

Une bonne nuit dans un lit chez Manos !

Manos à droite (chez qui nous avons logé) à gauche Cecile la soeur de Jérémie

Affiche du FSE, en regardant bien il y a notre parcours de representer sur la carte...

Un nouveau menbre de l'association, Yamas! (dans sa sacoche)

3 cyclistes en reportage...

Véleurope voyage aussi sur les mers!

C'est l'heure de la toilette!

Notre arrivé en Turquie

Déjà 5000 Km!

Véleurope après être passé au salon de coiffure à Kirklareli... mais nos cheveux restent intacts!

A Kirklareli, le créneau en tracteur est commun!

Premiére recontre Bulgare.

Nicolas et Mathieu, deux grands voyageurs !

Irakli un de nos plus beau campement.

 

   

 

Carnet de voyage

Mostar, du 6 au 8 avril 2006 ; Quartier libre !!!:

Europe on a shoestring, "Big trips on small buggets" (Lonely Planet 2005), est le seul document (américain s'il vous plaît) qui permette à notre périple d'être un peu plus prévisioniste de temps en temps. Par exemple, ce guide nous a permi de trouver un hebergement au centre ville de Mostar, dans les quartiers musulmans, chez Omer Lakice, comme indiqué précédemment. Une douche, un lit et un accueil sympathique...de quoi finalement apprecier au mieux la ville et son histoire. Les précisions sur la ville se trouvent sur la fiche pays Bosnie. Il fait bon parfois de délaisser son vélo pour marcher et s'imprégner des us et coutumes de certains lieux. On notera qu'on a fait la rencontre de deux écossais en deux roues partis pour une semaine de vélos entre Dubrovnik et Mostar (l'avion ayant fait le reste du voyage...petits joueurs !).

Mostar - Dubrovnik : 140 km, 2 jours.

Montagne, tu nous gagnes, tu nous fatigues ! C'est bien beau de faire du vélo : on apprecie pleinement les pourcentages de la route. Nous ne connaissons pas l'altitude des cols gravis, simplement les vues, quasiment astronomiques, nous permettaient d'imaginer qu'on était haut ! La traversée de la Bosnie nous a clairement plongé dans un autre monde. Des mines anti-personnel sur les bas-côtés, des villages détruits et abandonnés, des paysages exceptionnels...Suite à l'ascension de ce qui a été le col le plus difficile jusqu'alors, un bar sortie de nulle part (village abandonné) nous a permi de boire une fameuse bière en face d'un panorama digne d'une carte postale...au milieu des douilles de mitraillettes à peine rouillées. Le bonhomme qui tenait le bar-cabane avait été alpiniste, et fait, semble t-il plusieurs fois l'ascension du Mont-Blanc par la voie classique.

Prenant conscience du danger réel des mines, notre campement ne devait pas s'improviser à la dernière minute pour se poser près d'une rivière comme à notre habitude. La ville de Ljubujne a été l'occasion d'établir un camp sur le stade de football, autrement dit sur une zone sûre. Ce qui s'est passé en réalité c'est qu'en demandant aux gens rencontrés dans les rues un endroit pour s'arrêter, on a été dirigé vers les hommes de l'EUFOR (fiche pays Bosnie). Eric et Kevin, issus d'un régiment de Lyon, ont été tout aussi heureux que nous de voir du monde parlant le français. Grâce à leur interpètre Serbe Djordjo, le campement s'est fait sur le stade. En l'espace d'une heure environ, nos six vélos se sont faits largement remarqués et tous nos déplacements se faisaient en présence d'une dizaines d'enfants et adolescents de la ville (Nicolas, Draguina, Malania, Milana et les autres). Rapidement un match de foot France - Bosnie s'est organisé. Veleurope 2 - Ljubijne 3. Pendant ce temps l'EUFOR était partie nous chercher de l'eau potable et quelques provisions. Jamais notre campement aura été aussi riche d'échanges.

Le lendemain, nous avions rendez vous sur la seule route (déminée) menant à Trebijne avec l'EUFOR, le temps de quelques photos et échanges d'adresses. Mais finalement, à notre approche de Trebijne nous avons fait la rencontre du reste de l'équipe française de l'EUFOR ; un arrêt dans un bar s'amorçait ! Nous avons quitté le pays vers 18h pour retourner en Croatie. En l'espace de quelques kilomètres en descendant sur Dubrovnik, le paysage changeait du tout au tout : nous quitions une Bosnie ravagée pour aller vers une ville aujourd'hui appelée le Saint Tropez de Croatie, où les séquelles de la guerre ne sont plus visibles qu'en photographies.

Nous avions prévu de partir de Dubrovnik le soir même par la liaison ferry en destination de Bari...encore fallait t-il qu'il y ait un bâteau ! Il nous a fallu attendre 2 jours pour partir, soit le 11 avril au soir. Le temps de visiter la citadelle fortifiée.

9 heures de ferry, mauvaise digestion ?

La mer Adriatique est capable elle aussi de s'agiter, oui oui c'est possible ! Un mal de mer et une nuit interminable pour Jérémie et Guillaume...sans commentaire gastronomique.

Bari - Taranto : le 12 et 13 avril...210 km !

Deux objectifs : Rouler jusqu'à Avetrana, au nord du talon de la botte italienne, pour rencontrer un producteur d'olive biologique, afin de réaliser un article de presse pour la Vienne Rurale. Egalement être à Taranto le 13 au soir pour receptionner nos roues arrières de vélo.

Une première étape de 80 km suffisait largement à nos organismes chahutés par le ferry. Notre trajet passait par la ville d'Alberobello, capitale des Trullis (maison en dôme surmontée d'un toit en pierre). La ville est classée au patrimoine mondiale de l'UNESCO.

La deuxième étape, fut celle des défis. On avait rendez-vous à 15 h à Avetrana, 70 km nous attendaient alors. 25 km/h de moyenne pour une arrivée à 14h55 : chance ou efficacité ? 1h30 plus tard, une bouteille de vin et d'huile d'olive, un pot de confiture et un pot d'olives en poche nous repartions pour Taranto. 60 km de vent de face, une roue libre reparée avec de la cordelette...rien ne perturbe notre avancée, l'objectif Taranto est atteint à 20h30. Cette étape est la plus longue réalisée jusqu'alors avec 131 km.

Les roues arrières de nos vélos ont été pour le moment à l'origine de bon nombre de soucis par manque de solidité. John Wild, Cycle Sport à Montmorillon, s'est proposé au nom de notre partenariat de nous monter de nouvelles roues en un temps record. La poste faisait le reste. Le colis devait être receptionée le 12 avril chez les parents de Cristina, une amie.

Les 14 et 15 avril : Taranto

La poste italienne et le lundi de Pâques ont retardé le colis. Nous avons donc profité de la ville et fait la rencontre d'un comité de quartier. Un groupe d'artistes, chanteurs et danseurs de musiques traditionelles nous ont fait passer une très bonne soirée. Beaucoup de talents et une très bonne ambiance autour d'une soirée organisée en parallèle de la procession de Pâques, un mouvement très populaire en Italie. Les thèmes abordées lors de cette soirée étaient basés sur les problèmes environnementaux de la région très industrialisée et les différents problèmes politiques que peut connaître le pays. Leur adresse mail : comitato.di.quartiere@email.it

La decision de tenter une échappée vers les montagnes de l'ouest de l'Italie fut prise pour pallier à l'attente du colis. Un trajet de 350 km et un retour le jeudi 20 à Taranto s'est donc profilé en se disant que les roues pourraient tenir bon encore quelques jours.

Du 15 au 20 avril : 385 km dans une région dépeuplée

TARANTO - LAGO DI SAN GIULIANO - SALANDRA - CRACO - CASTELLANETA - TARANTO

Les premiers kilomètres ont été ponctués d'arrêts dans les cultures d'oranges, de citrons et de fèves, histoire d'agrémenter nos repas la plupart du temps à base de pâtes. Très rapidement, les zones habitées se rarifiaient et les routes indiquées sur notre carte avaient disparu. C'était aussi la multiplication des paysages montagneux intéressants pour les mollets et les yeux. L'échelle de notation des campements (des laboratoires Véleurope) prenait une nouvelle dimension tant les paysages étaient originaux.

L'une des étapes de cette petite boucle fut l'occasion pour le groupe de se diviser en deux lors d'une étape, en fonction des volontés de chacun. C'est une autre manière de fonctionner qui permet plus de souplesse quant aux choix des destinations et surtout du trajet. De quoi agrémenter nos discussions au coin du feu la nuit tombée. L'opération sera répétée de temps en temps.

La première véritable chute eut lieu dans la descente de Pisticci : la vitesse, des lunettes un peu vascillantes et un virage loupé ont fait chuter l'acrobate Jérémie...quelques égratignures et un porte bagage un peu décalé, rien de plus ! Et comme on dit souvent : 100 mille .... ....!!!

La zone montagneuse traversée peu urbanisée et la période de Pâques nous ont donné quelques difficultées pour faire des courses alimentaires...on s'en est quand même sorti sans manger de racine ou d'herbe...mais presque.

La reception des roues à Taranto : soulagement !

Une trentaine de kilomètres avant Taranto les défaillances de nos roues se sont multipliées. Voilages et rayons cassés en cascade. Finalement on a rallier Taranto tant bien que mal jusque chez les parents de Cristina ; l'occasion de rencontrer le livreur du colis (les roues) dans l'ascenseur ! Le camping Sun Beach de Taranto fut l'occasion d'un repos mérité et d'une révision intégrale de nos montures. Nos vélos sont repartis pour boucler la boucle !

Du 22 au 25 avril : Taranto - Brindisi, 270 km de plat.

TARANTO - PORTO CESAREO - OTTRANTO - BRINDISI

Les premiers kilomètres ne nous dépaysent pas réellement des côtes de l'Atlantique, mais la mer reste la mer, la baignade reste la baignade (enfin pas pour les frileux). On ajoutera qu'à la différence du littoral français, les plages sont une sorte de décheterie. Les traces de piques niques sont très fréquentes et de ce fait gâchent quelque peu le paysage.

En revanche, les côtes Est de l'Italie du Sud sont des falaises entrecoupées de petites plages avec la présence de quelques sites archéologiques grecs et romains. Les zones peu touristiques sont plus nombreuses et correspondent davantage au groupe.

La nuit du 25 au 26 avril : de l'Italie à la Grèce.

Quinze heures de ferry : une apréhension à la hauteur de ce qu'on avait vécu sur le trajet Dubrovnik - Barri était compréhensible ! Finalement, la mer était calme et le trajet beaucoup plus appreciable. The boat is verry confortable ! Douches, casino, banquettes, bar, télévision (le match Arsenal - Villaréal fut l'occasion de se rappeler à quel point un match de foot, une bière et un fauteuil sont bons !). Cependant, trop de confort tue le confort et on a dormi sur le pont du bâteau en plein vent...

L'arrivée en Grèce.

Le débarquement s'est effectué à Patra. Le choix de la route a été l'objet d'un long débat et d'un vote démocratique à 50/50. Finalement, le roi de trèfle a décidé. Malgré les avertissements de deux cyclistes rencontrés à une heure d'intervale, nous décidions d'aller à Olympie. La route promettait d'être très montagneuse et difficile.

Les rares cyclistes grecs sont petits joueurs ?

PATRA - ASTERI - OLYMPIE : 125 km les 26 et 27 avril.

La pluie fait un retour remarquable durant quatre jours d'affilé dans le pays sec et chaud qu'on avait imaginé. Peu d'affaires sont restées sèches, même pas nos duvets, permettant de passer de douces nuits à la manière Veleurope. Le parcours bien que montagneux n'était pas impossible à faire, on y a même pris du plaisir ! Sans doute les bonnes surprises nous donnent des ailes.

Les premières rencontres ont été très sympathiques. L'apèro nous était volontier offert et on a même eu le droit d'avoir un repas gratuit dans une station essence alors qu'on s'y était juste arrété demander de l'eau. Notre vocabulaire ne fait que s'enrichir de mots essentiels.

Olympie nécessitait une visite pour son histoire et sa connotation sportive. Nous avons visité les différents musées et son site archélogique retraçant l'histoire des Jeux Olympiques durant plus d'un millénaire. Véleurope a courru le 100 m sur l'ancien stadium, en compétition avec un groupe de jeunes instituteurs français en vacances...restons sur nos vélo, nos jambes ne savent plus rien faire d'autre !

Succession de cols sous la pluie.

OLYMPIE - STAVRODROMI - TRIPOLI - NAUPLI (Nafplio) : 198 km les 28, 29 et 30 avril

Enfin des étapes sportives ! Ca faisait au moins une demi journée qu'aucun col n'avait été franchi. 720 m, 1000 m, 1135 m, 1040 m et 800m : 5 cols dont les 4 derniers le même jour. Toujours plus haut, plus fort, le tout sous la pluie... mais une certaine satisfaction. L'occasion aussi de fêter la deuxième et la troisième chute dans la même descente. Toujours sans aucune gravité, les chutes ont eu lieu à vitesse réduite. Prudence prudence !!

La pluie et le froid nous ont convaincu de trouver un hébergement dans Nafplio qui fut la première capitale de Grèce. Les informations qu'on avait pu obtenir de la ville (vous savez le bouquin américain qui parle si bien de l'Europe...) nous ont incité a rester une partie du dimanche 1er mai à se mettre en mode touriste. A savoir que le 1er mai est aussi la fête du travail en Grèce. Ceci dit les nombreuses boutiques restent ouvertes ; mais les sites à visiter sont fermés, notamment la forteresse de la ville dont on a escaladé les murs "imprenables" : on est touriste ou on l'est pas !

Retour sur les bords de mer, fruits à volonté !

NAUPLI - ANCIENT THEATRE D'EPIDORE - ANCIENT EPIDORE - METHANA : 110 km du 1er au 2 mai.

En milieu d'après midi nous quittons Naupli pour visiter le Théatre d'Epidavros (300 Av - JC). 30 km d'ascension ont été nécessaire mais la pluie nous a lâchement délaissée ! Encore une fois le site était fermé et il nous a fallu escalader des grilles pour aller observer le théatre.

En toute fin d'après midi, 12 km de descente pour rejoindre la mer et surtout faire le plein de citrons, oranges et pamplemousses. Le camp du 1er mai au soir s'est fait en présence de touristes Tchèques.

Méthana est une ville située sur une presque île. C'était surtout un point géographique stratégique pour rallier Athènes en évitant de prendre les périphériques en vélo...Les paysages toujours très montagneux et désormais ensoleillés (25 à 30°c) sont sujets à de nombreuses photos genre cartes postales. Ce soir c'est kermesse : poulet, ratatouille, flageollets, vin et fruit ; le tout sur une plage avec des îles montagneuses comme vue matinale.

Athènes en fanfare !

Le ferry qui nous emmenait à la capitale nous a d'abords déposé sur l'île de N. Aigina, le temps d'une courte visite (encore un autre site archéologique visité en escaladant les grilles pour la simple et bonne raison qu'on estimait que le prix d'entrée dans le site n'était pas justifié).

L'arrivée dans le port d'Athènes nous a permi d'estimer la demesure de la ville. Nous avions rendez vous à 19h (le 3 mai) avec Manos, une connaissance (un peu long a expliquer) qui nous heberge chez lui 3 jours. Un grand merci à lui pour son accueil chaleureux et pour les services importants rendus. Nous n'expliquerons pas la manière dont s'est passé la liaison du port au centre ville pour ne pas inquieter davantage les familles...Reste qu'aujourd'hui tout le monde va bien !!!

Afin de répondre plus en détail à certaines questions des enfants des écoles qui suivent notre aventure, voici quelques photos des animaux et végétaux rencontrés sur notre parcours.

On ne peut bien sûr pas tout photographier. Par exemple nous n'avons pas d'image des scorpions vus pourtant de près en Italie du sud, et encore moins des ours de Croatie ou de Bosnie.

Toutes ces petites bêtes sympathiques (amphipodes, araignée, vers et mille pattes géants) se retrouvent facilement sous nos duvets le matin

Celles là en revanche fuient facilement à notre approche (Tortue d'eau douce de Croatie, lézard vert d'Italie et vipère de Grèce (morte))

Une holothurie (concombre de mer), une étoile de mer pour les bords de mer... également aussi le crabe que l'on trouve bien entendu dans la mer mais aussi, plus rarement, dans les rivières très propres:

=

Le même animal est représenté...dans l'eau, puis hors de son milieu de vie. Il s'agit d'un crabe qui se camoufle en laissant pousser des algues sur sa carapace.

 

Pour les plantes :

Des cactus en fleurs, des citrons,

et des oliviers en très grand nombre, le tout en Italie et en Grèce.

Des photos anecdotiques et de vie courante

Voici, les outils les plus indispensables au quotidien

 

Atelier couture pour Jérémie

Quel que soit le temps, Guillaume n'a encore jamais dormi sous une tente

Un endroit plat et propre suffit à notre couchage

On demande de l'eau, on obtient du vin...

Chaque vélo est personnalisé :ici la plaque d'immatriculation de Jérémie

La classe à l'italienne pour Denis

Construction des mains de Mathieu, ça ne sert pas, mais c'est beau

Un nuage de pollution au dessus de Taranto...

Notre préocupation pendant longtemps

De l'eau pour ma monture s'il vous plaît !

Nos reportages mensuels sur l'agriculture nous font rencontrer des gens... et des vaches !

Remarques :

Le cap des 4 500 km est passé et le troisième mois de voyage est proche.

Notre santé reste parfaite et à l'image du moral du groupe. Nous sommes capables aujourd'hui de faire des étapes de plus de 70 km même en montagne tout en ayant du temps pour visiter, se promener et parfois faire une sieste après une baignade. C'est autant une amélioration de nos aptitudes physiques qu'un materiel aujourd'hui efficace. Nos nouvelles roues ont réellement changées notre fonctionnement et notre progression.

Nous avons atteint le point le plus au sud de notre périple autour de l'Europe avec la ville de Nafplio (Grèce).

Nous entamons donc un virage en direction du nord de l'Europe mais aussi de l'est, avec un passage par les côtes de la Mer Noire en Bulgarie.

 

 

4 – 6 mai Athènes notre première capitale!

Le chaleureux accueil de Manos nous prouve qu’il y a des gens vraiment sympathiques dans cette ville, il nous a prêté son appartement nous permettant de rester 3 journées complètes sur Athènes. Ce fut l’occasion pour nous de découvrir certains monuments de la Grèce antique comme l’Acropole (fiche pays Grèce) et de se promener dans l’immensité de cette ville. Nos trois jours de pause ont surtout été consacrés au Forum Social Européen (FSE), pour ceux qui ne connaissent pas, le FSE a lieu régulièrement dans differentes villes d'Europe. Il réunit des associations, des syndicats et des partis politiques, pour débattre et travailler à la construction d’une Europe sociale. Ce temps a été l’occasion pour nous de faire de nombreuses rencontres avec des jeunes de plusieurs pays, Italiens, Belges, Portugais, Allemands et bien-sûr des Grecs. Quelles que soient les positions politiques que nous défendons, nous avons apprécié de voir qu’il y a des gens qui s’efforçent de nous construire un avenir, même si l’on est loin d’être toujours en accord sur ce qui est proposé…

Tout à la boussole!

Le 7 mai au matin, c’est le grand départ d’Athènes ; Athènes ses 4 millions d’habitants et aucune piste cyclable, je vous laisse imaginer comme cette ville est peu adaptée pour nos vélos ! Alors nous sortons de la ville en nous orientant à la boussole : Cap Nord- Nord –Est ! On utilise cette technique pour éviter les gros axes sur lesquels on se retrouve systématiquement si l'on suit les panneaux signalétiques. Après 20 km nous voilà sortis, ce fut un succès...loin d'être à l'image de notre entrée dans la ville !

Le soir du 7 mai, lorsque nous nous sommes posés pour dormir, un petit chiot s ’est joint à nous pour la soirée. On l’a surnommé « Yamas », ce qui signifie en grec« A votre santé ». Le lendemain matin, Mathieu lui a fait une petite place dans l’une de ses sacoches, afin qu’il devienne le septième membre de l’équipe veleurope. Malheureusement il a refusé la place proposée.

Finalement nous ne sommes que 6 pour prendre le bateau pour l’île de Kea. La première véritable maladie est déclarée au sein du groupe, Jérémie a une bonne gastro. Mais on continue (des arrêts fréquents sont nécessaires...), en espérant que cela ne se transforme pas en épidémie.

8-14 Mai. Un petit tour à KIMI...

Après une heure de bateau nous sommes arrivés sur l’île et nous faisons route vers le nord. Objectif le port de Kimi. C ’est de ce port que l’on doit reprendre le bateau pour retourner sur le continent dans la ville de Kavala. L'objectif est atteint le mardi 9 vers 11 heures. Grâce à des renseignements donnés par les habitants, nous nous adressons à un garage automobile qui est censé nous vendre les billets pour le bateau. La conversation se déroule en anglais:

«- Hello ! We want six tickets for the ferry-boat to Kavala  ?
- Ok! If you want but the next ferry is tuesday...in one week at seven o'clock !"
- Oh no ! What can we do ?"

Pour réagir à cette situation, plusieurs solutions sont possibles, soit attendre une semaine le prochain départ, soit faire cap vers le sud pour prendre le bateau à Lavrio, un port à 50 km à l’Est d’Athènes. Finalement nous voilà repartis direction Lavrio. Nous reprenons dans l’autre sens la seule route de l’île, heureusement pour nous elle est belle.
Certains diront que cette mésaventure fait partie des aléas du voyage, d’autres soutiendront qu’elle contribue à renforcer le surnom qui nous à été donné au sud de l’Italie : « Equipo de huevon » ce qui signifie « équipe de champions ». Ce surnom nous a été donné à cause des situations cocasses dans lesquelles nous sommes capables de nous mettre certaines fois.

Finalement, c’est à Lavrio que nous réussissons à prendre le bateau direction Kavala.

La traversé du nord de la Grèce, s’effectue très rapidement, avec plus de 90 km par jour nous arrivons à la frontière greco-turque en 3 jours. Y a des fois comme ça, il faut que ça turbine sévère.

15- 18 mai- Je vous offre un Thé !

Notre passage en Turquie n’a pas été long, que 4 jours, mais il a été intense en rencontres et découvertes… (fiche pays Turquie)

Ce n’est pas pour les paysages qu’il fut un succès. Nous avons fréquenté des routes bordées de champ de céréales, principalement du blé et du tournesol ; dans les vallées du riz est cultivé. Dans ces campagnes, ce qui est impressionnant c’est le contraste entre les techniques utilisées sur certaines parcelles qui sont cultivées grâce des engins agricoles (voir fiche "Y en a qui roulent pas à vélo") à la pointe de la technologie, et sur d’autres parcelles, le même travail est effectué à la main principalement par des femmes.

Notre progression sur les routes turques se fait sans encombre, encouragés et soutenus par tous les gens que l’on croise.

C’est dans les villages que l’accueil est le plus chaleureux. Dans certains d'entre eux, dès notre arrivée les gens se dirigent vers nous, ils sont de toutes les générations. Après 5 minutes de conversation avec les mains, le thé nous est offert.

Une des rencontres des plus originales, a eu lieu à Kirklareli. Durant la fête foraine de la ville, Denis rencontre un groupe de 5 jeunes, 2 sur les 5 parlent un anglais suffisant pour se comprendre. Tout en buvant le thé, ils remarquent que ses cheveux ne sont pas propres. Comme l’une d’eux tient un salon de coiffure, ils lui proposent de les lui laver. Alors à 11h du soir, ils font route vers le salon de coiffure, une demi-heure après Denis revient avec des cheveux propres !

19 -24 mai - Un slalom géant en Bulgarie !

Malko Tarnova - 2Mai

Après être passés au poste frontière de Malko Tarnovo, situé au beau milieu d’une immense forêt à 650m d’altitude, nous nous dirigeons vers la Mer Noire. La totalité de la première étape bulgare s’est déroulée en forêt, sur des routes infestées de nids de poule, des routes où les voitures ne roulent pas à plus de 50 km/h. Toutes, comme nous, passent leur temps à slalomer à la recherche d'une asphalte correcte.

Pour la totalité de la traversée de la Bulgarie, ces trous nous aurons coûté une roue voilée, une crevaison, un pneu déchiré et une chute !

C’est à Tsarevo que nous découvrons pour la première fois la Mer Noire, elle est tout aussi transparente que la mer Méditerranée, mais un peu plus chaude.

C’est également dans cette ville que nous avons fait la rencontre de Nicolas, lui aussi voyage à travers l’Europe, mais il se déplace en auto-stop, sa maison sur le dos. Ca fait 7 mois qu’il est parti du Québec, il est allé au Danemark, en Belgique, en Turquie. Sa philosophie du voyage est originale : il voyagera jusqu’au jour où il en aura marre, il n’a pas de parcours prédéterminé, il va là où les évènements et les rencontres le portent. Une jolie façon de voir les choses qui pourra nous inspirer pour la suite de notre périple…

Durant notre remontée le long de la mer Noire nous sommes passés dans les ports industriels de Varna ou Burgas, dans des zones dédiées au tourisme de masse, mais nous sommes aussi allés sur de superbes plages complètement naturelles, comme celle d'Irakli.

Finalement nous arrivons le 24 mai au village du 2 Mai en Roumanie à quelques kilomètres de la frontière avec la Bulgarie. C’est dans ce village que les parents de Jérémie nous accueillent dans un gîte, cette pause nous a fait le plus grand bien, l’équipe commence à fatiguer il y déjà 3 semaines que nous roulons tous les jours.

 

Certains de nos campements se trouvent dans des lieux sympathiques...

...voire magnifiques (plage désertique d'Irakli)

D'autres sont un peu plus moches et se font là où l'on peut

 

 

 

 
Site de l'association VELEUROPE : 6 jeunes à vélo pour faire découvrir l’Europe dans les écoles, pendant 7 mois, dans 17 pays, sur 12 000 Km - veleurope@free.fr